C'est quoi l'éthique ici?
Bernard, t'en penses quoi ?

Bernard Benattar

À notre époque, le mot éthique c’est un peu un gros mot. C’est un mot qui peut, en tout cas qui ammène du sérieux, de la tension. C’est souvent un mot qui remplace le mot “morale”, qui paraît obsolète et qui disait trop “tu dois, tu dois, tu dois !” Mais l’éthique, ici, à propos de d’accompagnement de la parentalité, ça voudrait dire qu’il faut faire des pesées, ajuster, à la fois sortir de nos indifférences : se mêler peut-être, effectivement, ce qui ne nous regarde pas. Mais en même temps, quand même, faire attention à ne pas aller trop loin. Donc cet ajustement, c’est ça ce qu’on veut dire quand on utilise le mot éthique. Alors, plus concrètement l’éthique de l’accompagnement des parents ça voudrait dire que l’on a son mot à dire de l’extérieur sur l’éducation des enfants. À la fois sur leur santé, leur bonne santé, et sur leur devenir. Que l’on a ce mot à dire non pas seulement pour les remettre dans le bon chemin mais aussi pour se sentir solidaire de l’éducation des enfants. Les enfants ne seraient pas seulement les enfants de leurs parents. Ou alors, ce serait pour réinterroger cette évidence d’aujourd’hui qui dit les parents sont les premiers éducateurs. On la réinterroge, non pas de façon radicale, mais en disant : “Oui, il peut y avoir co-éducation. On peut éduquer ensemble. Et, si on éduque ensemble, il va falloir, sans arrêt, s’ajuster les uns aux autres. Ou bien encore quand on voit des parents en grande difficulté l’éthique l’interpelle le professionnel pour lui dire : “Ce n’est pas parce qu’ils sont en grande difficulté qu’ils n’ont aucune compétence. Tu vas t’en mêler pour les aider à la mesure d’un ajustement constant avec ce dont ils ont besoin et ce qui fait leurs propres ressources ou leurs propres compétences donc l’éthique c’est une façon de dire “oui, vas-y » mais pas à n’importe quel prix et pas n’importe comment.

C'est quoi l'éthique ici?
Bernard, t'en penses quoi ?

Bernard Benattar

À notre époque, le mot éthique c’est un peu un gros mot. C’est un mot qui peut, en tout cas qui ammène du sérieux, de la tension. C’est souvent un mot qui remplace le mot “morale”, qui paraît obsolète et qui disait trop “tu dois, tu dois, tu dois !” Mais l’éthique, ici, à propos de d’accompagnement de la parentalité, ça voudrait dire qu’il faut faire des pesées, ajuster, à la fois sortir de nos indifférences : se mêler peut-être, effectivement, ce qui ne nous regarde pas. Mais en même temps, quand même, faire attention à ne pas aller trop loin. Donc cet ajustement, c’est ça ce qu’on veut dire quand on utilise le mot éthique. Alors, plus concrètement l’éthique de l’accompagnement des parents ça voudrait dire que l’on a son mot à dire de l’extérieur sur l’éducation des enfants. À la fois sur leur santé, leur bonne santé, et sur leur devenir. Que l’on a ce mot à dire non pas seulement pour les remettre dans le bon chemin mais aussi pour se sentir solidaire de l’éducation des enfants. Les enfants ne seraient pas seulement les enfants de leurs parents. Ou alors, ce serait pour réinterroger cette évidence d’aujourd’hui qui dit les parents sont les premiers éducateurs. On la réinterroge, non pas de façon radicale, mais en disant : “Oui, il peut y avoir co-éducation. On peut éduquer ensemble. Et, si on éduque ensemble, il va falloir, sans arrêt, s’ajuster les uns aux autres. Ou bien encore quand on voit des parents en grande difficulté l’éthique l’interpelle le professionnel pour lui dire : “Ce n’est pas parce qu’ils sont en grande difficulté qu’ils n’ont aucune compétence. Tu vas t’en mêler pour les aider à la mesure d’un ajustement constant avec ce dont ils ont besoin et ce qui fait leurs propres ressources ou leurs propres compétences donc l’éthique c’est une façon de dire “oui, vas-y » mais pas à n’importe quel prix et pas n’importe comment.

parce qu’il trouve que là ce n’est pas tout à fait bon.