De quoi se mêle la santé publique?
Et vous Pierre, vous en pensez quoi?

Pierre Lombrail : Alors de quoi se mêle la santé publique ? J’ai envie de vous dire, de ce qui la regarde. 

Ce qui la regarde c’est que la santé publique se préoccupe de l’état de santé de la population. C’est son métier. On passe beaucoup de temps à essayer de mesurer ce qui se passe, un peu moins à essayer de résoudre des problèmes mais quand même la question c’est comment peut-on faire pour que la population aille mieux. 

Alors une de mes réponses personnelles c’est : prenons conscience et agissons en conséquence de cette conscience du fait qu’il existe des inégalités de santé. Elles sont observables selon différents territoires, selon différentes échelles et puis selon le milieu social. Alors on dit d’appartenance sociale je vais pas rentrer dans ce détail là.  

Et surtout, ce qu’on a compris, et je me réfère assez volontiers à un rapport de rapport de l’Inspection générale des affaires sociales publié en 2011 justement sur les inégalités sociales de santé dans l’enfance, (et ce n’est pas si fréquent qu’on s’intéresse spécifiquement à l’enfance) ces inégalités se construisent très tôt donc y compris depuis avant la naissance. Et ce rapport de l’IGAS a passé en revue des stratégies de réduction des inégalités sociales et quand on y réfléchit on se dit : l’école a un rôle fondamental, le logement a un rôle fondamental, l’accueil très tôt d’un dispositif de garde permet de stimuler certains enfants qui sinon manqueraient de stimulation qui favorise le développement cognitif émotionnel et leurs apprentissages plus généralement, et puis parmi ces mesures il y a ce qu’on appelle le soutien à la parentalité et je sais que Bernard Benattar préfère parler de soutien aux parents et je le suis très volontiers sur ce plan là. 

 

De quoi se mêle la santé publique?
Et vous Pierre, vous en pensez quoi ?

Pierre Lombrail : Alors de quoi se mêle la santé publique ? J’ai envie de vous dire, de ce qui la regarde. 

Ce qui la regarde c’est que la santé publique se préoccupe de l’état de santé de la population. C’est son métier. On passe beaucoup de temps à essayer de mesurer ce qui se passe, un peu moins à essayer de résoudre des problèmes mais quand même la question c’est comment peut-on faire pour que la population aille mieux. 

Alors une de mes réponses personnelles c’est : prenons conscience et agissons en conséquence de cette conscience du fait qu’il existe des inégalités de santé. Elles sont observables selon différents territoires, selon différentes échelles et puis selon le milieu social. Alors on dit d’appartenance sociale je vais pas rentrer dans ce détail là.  

Et surtout, ce qu’on a compris, et je me réfère assez volontiers à un rapport de rapport de l’Inspection générale des affaires sociales publié en 2011 justement sur les inégalités sociales de santé dans l’enfance, (et ce n’est pas si fréquent qu’on s’intéresse spécifiquement à l’enfance) ces inégalités se construisent très tôt donc y compris depuis avant la naissance. Et ce rapport de l’IGAS a passé en revue des stratégies de réduction des inégalités sociales et quand on y réfléchit on se dit : l’école a un rôle fondamental, le logement a un rôle fondamental, l’accueil très tôt d’un dispositif de garde permet de stimuler certains enfants qui sinon manqueraient de stimulation qui favorise le développement cognitif émotionnel et leurs apprentissages plus généralement, et puis parmi ces mesures il y a ce qu’on appelle le soutien à la parentalité et je sais que Bernard Benattar préfère parler de soutien aux parents et je le suis très volontiers sur ce plan là.