À quoi ça tient, la confiance ?
Bernard, t'en penses quoi ?
Bernard Benattar : À quoi ça tient la confiance entre un professionnel et un parent? Ou à quoi ça tient la confiance en soi d’un parent dont le professionnel se sent un peu responsable? Ou à quoi ça tient la confiance que le professionnel va pouvoir accorder à un parent quand il s’agit de protection de l’enfance?
Donc avec ce mot confiance en fait on sait bien que c’est une valeur très humaine et très partagée, qu’elle est au cœur de l’accompagnement et que tous les parents nous disent : “c’est important pour moi qu’il me fasse confiance, le professionnel.” Ou bien, les parents disent aussi : “Ça m’a redonné de la confiance en moi parce qu’il m’a dit des choses belles sur ce que je fais avec mon enfant.” Ou bien encore : “À ce professionnel–là, je lui fais confiance parce qu’il a toujours été bon avec moi et avec mon enfant.”
Bref, on voit bien que la confiance est à la fois un point de départ. Il faut démarrer avec un capital de confiance pour pouvoir faire quelque chose ensemble, pour pouvoir se fier l’un à l’autre dans une relation intime. Et en même temps, c’est une conséquence c’est à dire que ça se construit peu à peu avec ce qu’on partage et les signes qu’on se renvoient les uns aux autres. Ça se construit même des fois de façon assez méthodique, petit à petit : “Je peux te faire confiance avec des éléments tangibles, des éléments concrets » qui vont permettre que cette confiance se construise voire même se reconstruise quand elle était un peu heurtée.
Alors, c’est vrai que les professionnels, des fois, ils disent que pour se faire confiance il faut garantir la confidentialité de la relation de ce qui se dit. Sauf que c’est un peu dommage que ça porte seulement là–dessus. La confidentialité c’est aussi une conséquence, c’est-à-dire : là on se dit qu’on ne va pas le dire à quelqu’un d’autre et c’est un gage de confiance que de s’assurer mutuellement d’une confidence possible qui ne sera pas divulguée.
À quoi ça tient, la confiance ?
Bernard, t'en penses quoi ?
Bernard Benattar :
À quoi ça tient la confiance entre un professionnel et un parent? Ou à quoi ça tient la confiance en soi d’un parent dont le professionnel se sent un peu responsable? Ou à quoi ça tient la confiance que le professionnel va pouvoir accorder à un parent quand il s’agit de protection de l’enfance?
Donc avec ce mot confiance en fait on sait bien que c’est une valeur très humaine et très partagée, qu’elle est au cœur de l’accompagnement et que tous les parents nous disent : “c’est important pour moi qu’il me fasse confiance, le professionnel.” Ou bien, les parents disent aussi : “Ça m’a redonné de la confiance en moi parce qu’il m’a dit des choses belles sur ce que je fais avec mon enfant.” Ou bien encore : “À ce professionnel–là, je lui fais confiance parce qu’il a toujours été bon avec moi et avec mon enfant.”
Bref, on voit bien que la confiance est à la fois un point de départ. Il faut démarrer avec un capital de confiance pour pouvoir faire quelque chose ensemble, pour pouvoir se fier l’un à l’autre dans une relation intime. Et en même temps, c’est une conséquence c’est à dire que ça se construit peu à peu avec ce qu’on partage et les signes qu’on se renvoient les uns aux autres. Ça se construit même des fois de façon assez méthodique, petit à petit : “Je peux te faire confiance avec des éléments tangibles, des éléments concrets » qui vont permettre que cette confiance se construise voire même se reconstruise quand elle était un peu heurtée.
Alors, c’est vrai que les professionnels, des fois, ils disent que pour se faire confiance il faut garantir la confidentialité de la relation de ce qui se dit. Sauf que c’est un peu dommage que ça porte seulement là–dessus. La confidentialité c’est aussi une conséquence, c’est-à-dire : là on se dit qu’on ne va pas le dire à quelqu’un d’autre et c’est un gage de confiance que de s’assurer mutuellement d’une confidence possible qui ne sera pas divulguée.