De quel droit la santé publique prétend elle s’immiscer dans des questions aussi intimes que l’accompagnement de la croissance d’un enfant et de la constitution d’une personnalité qu’on espère la mieux armée pour affronter les difficultés du quotidien, mais aussi pour profiter de la vie de la manière la plus riche possible?
Au nom de quels principes ? En fonction de quelles données sur l’efficacité ? Qui laisse-t-on sur le côté ? Et comment peut-on ne pas laisser sur le côté des familles auxquelles on ne pense pas forcément, tellement il y a de situations singulières ? Mais comment fait-on pour les identifier sans les stigmatiser pour autant ?
Pierre Lombrail – PU-PH Santé publique